Récapattes — Saison 4 — Semaine 11

Rooster Club
3 min readJul 1, 2021
Capture d’écran © mim

Pour citer un grand artiste français: “KELAWIN KELAWIN KELAWIN !”

Paris est de retour et juste à temps pour défendre leur titre de champions du Summer Showdown. Avec une mentalité d’underdog et un désir de victoires loin d’être assouvi, ils cherchent à se prouver et maintenir la win streak — et nous sommes heureux d’être là pour le spectacle.

L’équipe a eu deux semaines pour mettre au point leur synergie, après un recrutement de dernière minute pendant le tournoi précédent. Vestola a impressionné tout le monde, surtout lorsqu’on sait qu’il n’a eu qu’un scrim pour apprendre à connaître ses nouveaux coéquipiers et maîtriser leur style de jeu. Le premier match allait être l’épreuve du feu pour lui, contre son ancienne org Cloud9.

Deux matchs cette semaine avec deux enjeux très différents. La rivalité Paris Londres avait tous les yeux braqués sur l’Europe, pour ce que la League a appelé la “Bataille de la Manche”. Avec Hangar9, on préfère voir un partenariat entre deux équipes qui privilégient le talent de la scène EU pour faire briller son potentiel (mais seulement tant qu’on gagne, bien sûr). C’était aussi l’opportunité pour Paris de prendre un peu d’avance dans le Summer Showdown avec un match à leur portée — sur le papier. Contre les Gladiators, c’était une toute autre histoire: aller affronter les nouveaux titans qui avaient fait chuter les Shock, une victoire un peu hors de portée mais une belle histoire de David contre Goliath.

La méta est toujours en changement, avec la moitié des équipes NA pas encore entrées en lice et pas de héros bans. Il n’y a de limites que l’imagination et la créativité des coachs. Paris a pu enlever les chaînes avec le retour de Tracer, jouée par Tsuna et Onigod selon les maps.

Encore une fois, Paris a fait face à leur principale faiblesse : leur tendance à jouer “diesel”, avec des débuts lents et des montées en puissance tardives — qui pardonnent peu, surtout avec leur malédiction sur les KOTH. Contre Londres, ce n’était pas beau à voir, et contre les Gladiators encore moins. Mais Londres avait des faiblesses qui ont permis à Paris de reprendre du poil de la bête rapidement et gagner 3–1. Ce n’était pas le cas pour les Gladiators qui restaient de marbre pour un 2–0 sec à la mi-temps. Les fans étaient prêts à plier bagage et fermer les ordis. C’est le hold sur Route 66 qui a changé la donne — une faille dans le géant violet qui a permis à Paris de s’infiltrer dans la brèche et prendre carte après carte jusqu’au tiebreaker sur Népal.

On voit du leadership et de la rapidité d’adaptation sur le roster de Paris Eternal et les joueurs n’ont rien à perdre. Ils savent que le mental joue un rôle colossal et en tirent avantage avec une dernière map pleine de panache. Un retour de Naga sur sa Pharah iconique, pour marquer le succès du reverse sweep. Comment win avec classe, une leçon par Paris.

Capture d’écran © mim

La semaine prochaine, Paris affronte deux côtés du power ranking: les Shock et les Titans. Les Shock sont fragilisés par leur défaites récentes, surtout celle contre les Gladiators — ça fera d’eux soit une bonne cible, soit un adversaire en colère. On sait bien que parfois, les bêtes blessées sont les plus dangereuses. Du côté des Titans, c’est une opportunité facile de récupérer une 3e victoire dans ce tournoi et se qualifier pour les playoffs. Hawai’i, nous voici!

Ne manquez pas l’action, vendredi 2 juillet et samedi 3 juillet à 21h.

Article écrit par Gaila.

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